Email : contact{nospam}cpgf-horizon.fr

Mesurer pour comprendre

L’hydrogéologie est une discipline nécessitant d’entreprendre de nombreuses mesures sur le terrain pour comprendre la géométrie du sous-sol et la circulation de l’eau sous terre. La compréhension du fonctionnement d’un aquifère commence par l’approche de la géométrie des formations géologiques.

Pour cela, nous maitrisons les techniques géophysiques permettant d’appréhender indirectement le sous-sol (méthodes électriques, électromagnétiques, microgravimètriques, géomagnétiques, sismique-réfraction, polarisation spontanée ou induite). Nous utilisons aussi les approches classiques de corrélation entre coupes de forages, en se basant sur les méthodes de stratigraphie séquentielle et l’analyse des diagraphies de forages (mesures de radioactivité naturelle, de résistivité électrique ou imagerie) pour appréhender la géométrie des formations géologiques.

Dans un second temps, il faut mesurer les circulations de l’eau souterraine. Les méthodes dépendent de la nature et des vitesses de circulations.
Dans les aquifères à réseaux karstiques (calcaire, dolomie, craie), nous utilisons les techniques de traçages, de jaugeages des débits et de traitement du signal entre la pluie et le débit, les nitrates ou tout autre paramètre de qualité de l’eau.

Dans les aquifères fissurés, les pompages de très longue durée et les relevés de fracturations donnent de précieuses informations.
Enfin, dans les aquifères poreux (sable, craie) les essais de pompage et les suivis de niveaux d’eau sur de longue durée permettent de comprendre la relation de la nappe avec son environnement (autres aquifères, cours d’eau, lacs, mers).

La Compagnie a mis au point des méthodes d’investigations pour mesurer l’infiltration, la recharge des nappes et les relations nappe-rivière. Des tests d’infiltration classiques sont couplés à des traçages chimiques pour évaluer les paramètres de transport sur les sites sensibles.